Imaginez avoir adopté un nouveau membre à poil dans votre famille, pensant avoir décroché le chiot quintessentiel, pour ensuite vous rendre compte que c’est loin d’être le cas. Incroyable, n’est-ce pas?
Et bien, cette bille de poil – qui semblait avoir trois mois – a été trouvée letargée et abandonnée par des écoliers du quartier. Pensant bien faire en secourant ce pauvre petit vagabond, ils l’ont confié à une famille amie. Comme on dit, on recueille ce qu’on sème, et s’occuper de cette petite boule de fourrure a apporté nourriture, amour et soins, à la manière d’un chien.
Mais attendez une seconde, ou même deux! Avec le temps, des marqueurs rouges se sont mis à clignoter dans tous les sens. Des comportements étranges, des aboiements dans tous les sens, des morsures contre ceux qui le dérangeaient trop et une truffe qui s’allongeait chaque jour davantage. C’est un chiot, ils se sont assurés de se dire encore et encore.
Quand l’espace urbain enterre la frontière avec la faune sauvage
Le sujet sur le tapis présente une situation conflictuelle qui ébranle une majeure partie du pays – la convivialité exceptionnellement délicate avec la faune. La question qui se pose est la suivante: pourquoi les trouvons-nous à chaque coin de rue? Vous voyez, c’est une affaire de l’expansion immobilière, la création de lotissements et d’habitations dans des zones jusqu’alors vouées à la nature et à ses habitants indigènes.
Le centre de conservation s’est vite rendu compte de la vraie nature de ce “chiot”, qui n’était autre qu’un renardeau gris (Lycalopex griseus). Ils ont donc pris le taureau par les cornes et l’ont réhabilité avec cinq autres renards, trouvés dans des circonstances similaires.
L’ironie? Ces animaux viennent tous d’endroits différents à travers la province de Buenos Aires. Dans la petite enfance, ils vivent en communauté, apprenant de leur mère à survivre seul. La sagesse populaire suggère alors qu’ils suivent leur processus de croissance ensemble.
Eloigner les animaux sauvages, la clé d’une coexistence harmonieuse
Les experts conseillent d’interagir le moins possible avec les animaux sauvages. La moindre intrusion, telle que les nourrir ou seulement les caresser, peut causer des problèmes. Parlez de l’emprisonnement!
Le phénomène de l’emprisonnement est l’effet psychologique lorsqu’un animal ouvre les yeux et s’attache à la première espèce qu’il voit. Dans des circonstances normales, c’est naturellement sa mère.
A présent, le renardeau – autrefois nourris par l’homme – vit dans un grand enclos avec ses compagnons. Avec plein de végétation et de hideaways discrets, les voici laissés seuls pour ne pas être associés à la présence humaine.
Quel est le plan d’avenir pour ces adorables renardeaux? Pendant deux mois, ces boules de poils devront se conformer à une période de quarantaine rigide, développer leur maturité et apprendre à chasser pour devenir une partie intégrante de la nature.
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