Le kangourou, symbole de l’Australie, est le plus gros marsupial du monde. Son poids peut aller jusqu’à 85 kg, et sa taille jusqu’à 1,80 m (mâle). Très connu pour ses sauts spectaculaires, cet animal se sert de sa queue imposante et de ses membranes postérieures relativement fortes pour faire des bonds particulièrement puissants. En outre, il existe de nombreux autres faits surprenants sur ce grand mammifère. Le point dans cet article
Des pattes comme des ressorts
Appartenant à la classe de mammifères et à la famille des macropodidés, le kangourou se démarque par ses très longues pattes et son aptitude au saut. Prenant appui sur ses grands pieds et sa puissante queue musclée, faisant office de balancier, il projette son corps en avant tout en détendant ses pattes postérieures à la façon d’un ressort.
Ce marsupial est ainsi capable de bondir très haut et très loin. En temps normal, il peut faire des bonds de 1,9 m de long avec une vitesse de 25 km/h. Toutefois, en cas de danger, ces chiffres augmentent drastiquement. Cet animal peut alors franchir 3,3 m de haut et environ 9 m en longueur.
Un boxeur redoutable
Il a beau paraître adorable, le kangourou n’en est pas moins un animal sauvage, en mesure de se défendre ou d’attaquer. Durant la saison des amours en particulier, il est préférable de ne pas s’approcher des mâles qui deviennent très agressifs. Pour se départager, ces messieurs pratiquent les combats de boxe. Ils prennent alors appui sur leur puissante queue pour asséner à leur adversaire de violents coups de griffes à l’aide de leurs pattes arrière.
Combat de boxe lors de la reproduction
Les kangourous font partie des animaux polygames. Cette organisation sociale entraîne des combats de boxe violents entre rivaux. Prenant appui sur leur queue, ils échangent alors de puissants coups de patte. Les joutes peuvent s’avérer virulentes, mais jamais mortelles, car elles s’achèvent dès lors qu’un des deux combattants décide de se soumettre.
La noyade : une stratégie de défense
Quand il est attaqué, le kangourou adopte une stratégie consistant à fuir vers un point d’eau où il tentera de noyer son prédateur. Grâce à ses qualités de nageur et sa haute taille, il pourra enfoncer la tête de son assaillant sous l’eau tout en restant debout. Si le point d’eau est assez profond, ce marsupial s’adosse contre un arbre et repousse le poursuivant à grands coups de pied.
Dîner au clair de la lune
Même s’il résiste à la chaleur, le marsupial préfère se prélasser durant les heures les plus chaudes. Il privilégie alors les heures les plus fraîches de la journée pour s’alimenter. Il se nourrit pendant de longues heures d’affilée (7 heures à 10 heures) en broutant de l’herbe, du trèfle ou de la luzerne. Les kangourous mâles s’alimentent en moyenne une heure de plus que les femelles.
Après 30 jours de gestation, l’embryon se hisse jusque dans la poche marsupiale
Suite à l’accouplement, l’embryon se développe dans un premier temps dans le corps de la femelle. Après une trentaine de jours, le petit d’environ 2 cm à 3 cm de long pour une masse de 1 g quitte l’utérus et grimpe lui-même dans la poche (marsupium) où il se nourrit en tétant sa mère, et continue à se développer. Le joey (bébé kangourou) y restera pendant cinq à six mois, période durant laquelle il s’alimente uniquement du lait de sa mère jusqu’à atteindre un poids d’environ 3,5 kg.
La poche marsupiale toujours pleine
Une fois qu’un kangourou femelle a donné naissance à un joey, un ovule se libère pendant que le premier bébé est encore dans la poche abdominale à un stade peu avancé. Ce nouvel ovule est alors fécondé, mais reste au stade blastocyste en attendant la prochaine période de pluies. Ensuite, il reprend son développement tandis que la femelle garde dans le marsupium son premier petit. Ce dernier quitte la poche vers l’âge de 5 à 6 mois, et 24 heures après, le second joey naîtra.