En Corée du Sud, une législation historique vient d’être adoptée avec un consensus impressionnant : le parlement a unanimement voté l’interdiction de la consommation, de la vente, et de l’élevage de chiens à des fins alimentaires. Cette loi marque un tournant significatif dans la perception des droits des animaux dans le pays.
Une loi largement soutenue par le peuple
Le nouveau texte de loi, adopté avec une majorité écrasante de 208 votes favorables, reflète un changement profond dans les mentalités. Il propose également des mesures de reconversion pour les personnes travaillant dans ce secteur, afin de faciliter leur transition vers d’autres activités économiques. Selon les estimations, cette industrie concernait environ 1 150 fermes d’élevage, 34 entreprises d’abattage, et 1 600 restaurants.
Réactions et implications
La directrice exécutive de la Humane Society International en Corée a exprimé son soulagement et sa satisfaction face à cette avancée, tout en rappelant le triste sort des millions de chiens qui ont souffert à cause de cette industrie. Une enquête révèle que 86 % des Sud-Coréens soutiennent cette décision et ne consommeront plus de viande de chien. Cette législation place la Corée du Sud aux côtés d’autres pays asiatiques ayant déjà proscrit cette pratique, tels que Hong Kong, Taïwan, les Philippines, l’Inde, la Thaïlande, Singapour, et certaines régions de Chine et du Cambodge.
Un combat contre le commerce illégal et cruel
Cette loi est perçue non seulement comme une victoire pour le bien-être animal mais aussi comme un renforcement de la lutte contre les marchés noirs et les pratiques cruelles. Elle souligne l’engagement croissant de l’Asie pour protéger les animaux et répondre aux préoccupations éthiques et environnementales liées à la consommation de viande.
Vers un avenir respectueux des animaux
Cette interdiction ouvre la voie à de nouvelles réflexions sur la relation entre humains et animaux domestiques et renforce la position de l’Asie dans le mouvement mondial pour les droits des animaux. Pour soutenir cette dynamique positive, il est crucial de promouvoir des alternatives alimentaires respectueuses de la vie animale, telles que les régimes végétariens, végétaliens, ou encore les insectes comestibles.
Conclusion
L’interdiction de la consommation de viande de chien en Corée du Sud est un signal fort envoyé à la communauté internationale, démontrant l’importance de la protection animale et de la sensibilité croissante aux questions éthiques dans les politiques publiques. Cette loi ne représente pas seulement un changement législatif mais aussi un progrès significatif dans la conscience collective, marquant un tournant historique pour la relation entre les humains et les animaux en Asie.